Permission by Paola Harris to repost in France, Belgium and Switzerland.
INTERVIEW AVEC REME. Partie 1
Premier côté de la cassette.
Paola: P
REME: R
P:
Après avoir vu le crash, vous avez amené des gens sur place.Qui avez-vous amené?
R:
Bon,ce n'est pas moi.
P:
Qui les a amenés?
R:
Après le crash, nous sommes rentrés à la maison, au ranch.
P:
Pouvez-vous me dire la date? La date approximative? Nous savons que c'est en 1945.
R:
Août 1945.
P:
C'est au mois d'Août,
R:
C'était aux environs du 15.
P:
Aux alentours du 15, du 15 août? Vous savez ce jour-là, c'était la fête de la Vierge, et c'est la plus grande fête en Italie OK? C'était une date importante! Donc autour du 15. C'est autour du 15, que votre père vous a envoyé là? Quel âge aviez-vous?
R:
J'avais 7 ans et José en avait 9. Le père de José, Faustino nous avait demandé, quelques jours avant,
de chercher une vache, qui allait avoir un veau.
P:
Et vous étiez montés sur deux chevaux séparés?
R:
Oui, nous étions sur deux chevaux séparés.
P:
Donc , c'est ce jour-là où vous êtes allés voir?
R.
Oui. Voici ce qu'il nous a dit. Vous savez, Faustino nous a dit « si vous en avez l'occasion,je désire que vous alliez et rameniez cette vache, parce qu'elle est prête à véler et nous voulons être sûrs de l'attraper avant que quelqu'un s'en empare et mette sa marque sur le veau. Et dès que nous en avons eu l'occasion, nous y sommes allés. Ce que nous faisions périodiquement, c'est que nous enfourchions nos chevaux, et que nous vérifions toutes les barrières, les barrières de promenade, comme on les appellait ,vérifier les barrières , être certains qu'aucune n'était cassée. Et si elle l'était, nous la réparions. Nous prenions quelques outils et si à un endroit , elle était démolie nous la cassions, puis lorsque nous revenions, nous la remplacions. Donc, on vérifiait les barrières et quand on avait terminé, on grimpait tout en haut de la colline et on faisait l'inventaire du bétail. José regardait avec ses jumelles et comptait le nombe de bêtes. Moi ,j'écrivais les nombres. On comptait les vaches. Vous savez 25 têtes de bétail, ce n'était pas beaucoup. Faustino avait ramené quelques bêtes à tête blanche d'Espagne et commençait à créer un cheptel à tête blanche. Le terrain semblait bien leur convenir.
P:
Vous comptiez les vaches? OK. Non, je vous crois.
R:
C'est ce que nous faisions. Et naturellement l'hiver, quand il neigeait, nous nous arrêtions quelquefois pour casser la glace, et faisions un trou dans l'eau, pour que les animaux puissent boire et nous transportions des balles de foin ou de paille pour épandre sur le sol , ainsi les animaux pouvaient manger.
P:
C'est durant le jour que vous y êtes allés?..
M:
Oui , ce fut durant le jour. José est venu avec son cheval et nous avons sellé le mien et nous sommes partis. Ma mère était au courant que nous allions effectuer un travail sur le ranch Padilla.
P:
Il avait 9 ans et vous 7?
M:
Oui. Nous sommes allés surveiller cette vache. Et tandis que nous étions là, un orage a éclaté, ce qui n'était pas anormal à la fin de l'été, avec tonnerre et éclairs. Nous nous sommes réfugiés sous un rebord de la falaise avant de contiuer. Nous étions descendus de cheval , parce que le terrain était glissant et rocheux. Les chevaux n'aiment pas les rochers, ils abiment leurs sabots. Nous avons attaché leurs laisses ensemble et les avons accrochées et nous avons laissé les bêtes pour continuer à pied. Nous avons marché jusqu'à un tas d'épineux, d'herbes grasses, comme on disait à l'époque, des pommes de pins ,de la sauge et des cactus.Et en marchant vers ce tas d'épineux, nous entendions un gémissement, et nous avons découvert que c'était la vache que nous devions retrouver et qu'elle avait mis son veau au monde .
Il était le début d'une nouvelle lignée à tête blanche. Une vache rouge avec une face blanche et des pieds blancs. Faustino avait croisé une vache et un taureau d'Espagne. Ils avaient donné naissance à Blancheface qui devint le premier des veaux à viande, qu'on avait décidé de créer pour leur chair aux Etats-Unis, à l'époque. Donc , nous avons trouvé le veau et l'avons ramené à un endroit où il y avait un rebord.. José avait préparé un casse-crôute, deux tortillas et je pense, deux pommes.Nous nous sommes assis pour manger et l'orage et la pluie éclatèrent .Nous étions là sous le rebord de la falaise, pour ne pas être trop mouillés. Nous fûmes un peu mouillés, puis ça s'arrêta. Nous allions partir, mais nous avons vérifié si la vache mangeait convenablement et si le veau se portait bien .Pendant que nous le faisions , nous entendîmes un son énorme.
P:
Le même son que lorsqu'une bombe éclate?
R:
Similaire au bruit que fait une bombe en éclatant. C'est encore présent à mon esprit. Le jour où une bombe avait éclaté, José et sa mère s'étaient levés tôt , le matin. La bombe éclata après que son père fut parti au travail. La mère de José avait vu le flash à travers la fente cassée de la porte et en conséquence ,elle perdit la vision d' un oeil. D'après José, ils avaient senti la vague de chaleur et le tremblement du sol.
P:
Ce son vous était familier?
R:
Très familier. La famille de José était plus près de la bombe que moi. Mon lit cogna contre le mur et je suis tombé du lit. Ma mère est sortie et essaya de m'expliquer que c'était probablement la tempête qui avait causé cela.
P:
Revenons à l'histoire actuelle. Vous avez entendu ce bruit...
R:
Nous avons entendu ce bruit et senti le sol trembler et nos souvenirs revinrent .Cela ressemblait à l'explosion d'une bombe atomique. Testaient-ils encore, ou quoi? Donc, nous avons regardé autour de nous et nous vîmes de la fumée, à deux canyons de là. Aussi José me dit: « Allons voir ce qui se passe. »Alors , nous sommes partis en suivant la falaise et nous avons aperçu ce qui paraissait un grand cratère sur le sol . Il y avait une trace qui y conduisait, comme si on avait voulu niveler le sol pour faire une route. Nous n'avions aucune idée de ce qui pouvait laisser une trace de 30 m. de large et de 30 cm. de profondeur . Ce qui était sûr, c'était qu'il s'agissait de quelque chose de grand et qu'il avait laissé une trace profonde de 30 m. de large. C'était aplani sous nos pieds et chaud. Les semelles de nos chaussures chauffaient.
P:
Savez-vous quelle heure , il était?
R:
Nous n'avions pas de montre. Probablement 4 ou 5 heures de l'après-midi, ou même plus tard.
P:
Je le demandais pour savoir si vous pouviez bien voir autour de vous.
R:
Oui, on pouvait bien voir. Mais pendant que nous regardions cette route bien aplanie, il en sortait une sorte de brume. Aussi, nous battîmes en retraite , pour pouvoir mieux respirer et boire un peu, et surtout rassembler nos esprits et essayer de comprendre ce qui se passait. Je demandai à José, si ce pouvait être un avion qui avait eu un accident.
Je n'avais vu des avions ,qu'en l'air. Nous vivions dans une petite ville. Je n'avais jamais beaucoup vu d'avions. José répondit qu'il ne savait pas , mais qu'il y avait peut-être des blessés et que nous devions aller les aider. Je dis OK et nous continuâmes de nous avancer plus près. Nous pouvions voir qu'il y avait quelque chose sur le bord de ce grand cratère.
P:
La trace qu'avait laissé la rampe?
R:
La trace qu'avait laissé le vaisseau.
Elle n'était pas droite . Elle s'avançait et à un momernt il y avait un tournant , comme un L. On voyait qu'il y avait quelque chose mais il y avait trop de poussière pour bien voir et c'était humide après la pluie et un brouillard sortait de cette sorte de broussaille en feu et venait vers nous, nous aveuglant et on ne savait pas du tout ce que c'était. Nous revenions, nous nous arrétions, puis repartions et José regardait à travers ses jumelleset disait. Il y a quelque chose, nous devrions y aller et on repartait plus près, et finalement ce fut de plus en plus visible.
Le temps semblait passer très vite. Je regardais à travers les jumelles et je vis un trou sur le côté de l'objet. L'objet qui se trouvait là, avait la forme d'un avocat.
P:
L'objet avait donc une forme arrondie comme un avocat, et vous pouviez voir dans le trou? A quelle distance étiez-vous environ?
R:
Oh j'estime que nous devions être à 30 m.
P:
A 30m. environ!
P:
Et vous aperceviez l'intérieur du trou à 30 m de là?
R:
Non, pas l'intérieur du trou. José a dit: « Regarde cela » Et je regardais à travers les jumelles et je vis les petites créatures allant et venant.
P:
Elles allaient vite?
R:
Elles paraissaient glisser
P:
Glisser?
R:
Pas glisser, mais elles se déplacaient légèrement d'un endroit à un autre, comme lorsqu'on glisse.
Et pendant que je regardais , des choses arrivaient dans mon esprit.
P:
Oh vraiment?
R:
Je les voyais et je sentais que c'était une catastrophe, je me sentais vraiment malheureux pour eux.
P:
Hum;hum.
R:
Et j'étais vraiment malheureux, car ils étaient comme des enfants aussi.
P
Et vous vous sentiez concernés pour eux. Et vous pensiez, que ce sentiment était lié cet accident?
R:
Oui, je pense. J'entendais ce son haut-perché venant d'eux. Nous ne savions pas quoi penser. Les seuls sons haut-perchés que nous connaissions, venaient de Jack Rabbits quand il souffre,ou de cris qui proviennent de bébés nouveaux-nés.
P.
Je trouve cela très intéressant. Donc vous entendiez le même son....
R:
Et aussi que ce son venait directement sur nous. Puis nous eûmes des images dans notre tête.
P:
Vous avez eu des images dans votre tête?
R:
Oui, mais je ne sais pas d'où elles venaient.
P:
En d'autres termes, vous pensez que vous receviez un transfert télépathique de ces êtres...
R:
Oui, c'est ça.
P:
Mais vous ne vous rappelez pas ce que c'était. Pourtant vous vous rappelez avoir reçu des images?
R:
Je me rappelle ce qu'étaient ces images mais je ne savais pas ce qu'elles signifiaient. Encore maintenant...
P:
Donc manifestement, ils savaient que vous étiez là.
R:
Oui. Ils devaient savoir que nous étions là.
P:
Pouviez-vous voir s'ils vous regardaient? Je veux dire ...
R:
Je ne sais pas.
P:
Je veux dire, il y avait un trou. Ils auraient pu voir ces deux petits garçons...
R:
Oui, je suis sûr qu'ils le pouvaient, ils pouvaient nous voir.
P:
C'était à 60 m.
R:
Oui. Environ à 60 m. de nous. Cependant , il y avait du brouillard et de la poussière, aussi il ne faisait pas très clair.
P:
Si les êtres regardaient au dehors, ils vous ont vu, mais vous, vous ne pouviez pas les voir. Pourtant ils vous ont transmis des images. Pourquoi ne vous êtes-vous pas sauvés?
R:
Nous les regardions mais il commençait à faire noir et nous avions un long chemin à faire pour retrouver les chevaux et rentrer au ranch. José voulait y aller et moi , non.
P:
Il désirait entrer à l'intérieur du vaisseau?José voulait entrer?
R:
Je lui disais: « José qu'est-ce c'est? » Il répondait :-Je ne sais pas ». « -OK, si tu ne sais pas, pourquoi tu veux y aller.Moi, je veux rentrer à la maison. Je ne veux pas aller là-dedans. Tu n'as qu'à y aller tout seul. Moi, je rentre à la maison. Je te retrouverai au ranch ». Il dit: « -Laisse moi seulement jeter un coup d'oeil. Tu sais , tu as peut-être raison. Je ne sais pas qui, ils sont. » Ils ressemblaient à des enfants, d'étranges enfants.
P:
Donc vous en avez parlé entre vous
R:
Oh oui. Puis il dit: « -OK, je vais regarder un petit peu et nous rentrerons à la maison. Ta mère se fait certainement du souci, il est tard et mon père se fait du souci aussi ».
P:
Puis-je vous demander si vous avez reparlé de tout cela, ces dernières années.
R:
José a quitté San Antonio en 1954 et moi en 1955. Durant les années où nous y étions encore, oui nous en avons reparlé .De 1955 à 2002, nous n'avons eu aucun contact . En 2002, nous avons comparé nos notes.
P:
Vous avez comparé vos notes? Vous a -t-il rappelé des choses?
R:
Beaucoup mieux que moi.
P:
Mieux que vous? Oh c'est bon!
R:
Il a une mémoire photographique.
P:
OK, c'est parfait.
R:
Il a commencé l'école à 4 ans
P:
OK, c'est merveilleux. Maisje suis prête à recueillir son témoignage. Je voulais vous demander, quel était le diamètre de cet objet? Aviez-vous un moyen de le comparer à quelque chose?
R:
Nous l'avions. Nous l'avons mesuré. Rappelez-vous, nous y sommes allés pour le Tesoro, et nous avons essayé de le tirer avec le tracteur.
P:
Oui.
R:
Nous l'avons mesuré alors.
P:
Oui et alors?
R:
Entre 7,50m et 9 m....4,20m. De haut. A cause des chevrons d'une maison. Ils sont à 4,20 m. de haut.
P:
Donc, vous avez eu ces informations? OK. A ce moment ,vous en êtes vous rapproché? Je veux dire: est-ce que vous avez essayé d'entrer ou faire quelque chose? Ou êtes-vous rentrés chez vous?
R:
Finalement , nous avons décidé de rentrer à la maison ,parce qu'il était tard.
P:
OK.
R;
Nous sommes donc revenus , avons monté sur les chevaux et nous sommes rentrés à la maison . Il faisait sombre et très noir ce soir-là, quand nous sommes rentrés au ranch. Le père de José nous attendait et il était très inquiet.Nous lui avons parlé de la vache et de l'histoire du crash.
P:
Oui.
R:
Je lui dis ce que j'avais vu et son père me dit « bon, la première chose à faire est de rentrer chez toi. On verra demain, cela concerne probablement le gouvernement. Nous devons rester en dehors de tout ça ».Et il me reconduisit chez moi. Je laissai mon cheval chez eux et ils en prirent soin. Faustino me reconduisit et il parla longtemps avec ma mère, à propos de l'objet que nous avions découvert sur le ranch Padilla. Faustino déclara que que cela pouvait mettre leur travail en danger, pusique mon père travaillait pour le gouvernement;
P:
Oh, OK.
R:
Mon père travaillait à l'hôpital des Vétérans à Albuquerque et le père de José travaillait pour le Refuge Fedéral et le développement :El Bosquet Del Apache(Le bois des Apaches) près de San Antonio.
P:
Où travaillaient-ils avant?
R:
WOA(Work Project Administration) à C. Camps (( Civilan Conservation Corps) Ils étaient aussi employés par Conrad Hilton qui était à la tête de plusieurs affaires à San Antonio et M. Alliare qui dirigeait une affaire commerciale.
P:
C'était avant?
R:
Oui, avant cela.
P:
Dans leur jeunesse, donc.
R:
C'est donc, tout ce qui s'est passé cette nuit-là. Le jour suivant , José vint me chercher chez moi, jJ'allai avec lui, pour rencontrer Eddie Apodaca ,qui était policier d'état et ami de la famille. Faustino lui avait demandé de nous accompagner sur le lieu du crash. Il prit la voiture de police et nous suivions dans le camion . Nous avons roulé avec les véhicules le plus près possible, puis nous avons marché jusqu'au lieu du crash.
Quand nous fûmes tout près, en regardant du haut de la colline, on ne voyait pas l'objet. Que veut dire « tout près »? Nous n'étions pas sur terrain plat .Il y avait dec collines, des canyons et des gorges. En regardant du sommet de la colline vers le lieu où devait se trouver l'objet,on ne voyait rien . Nous n'avions pas d'explication.
On ne voyait vraiment rien. Il semblait parti. José dit: « Bon, je ne sais pas ce qui se passe. » Eddy et Faustino demandèrent: « Où disiez-vous que vous l'aviez vu? »Ma réponse fut « Il était là, mais nous ne le voyons pas. »Faustino dit « Avançons encore un peu pour voir ». Nous commençâmes à descendre et nous l'aperçûmes. L'objet était recouvert d'un tas de débris et je demandai à Faustino pourquoi, on ne les avaient pas vu du haut de la colline . Il répondit qu'il ne le savait pas.
P:
Vous dites que c'était presqu' invisible dans le paysage?
R:
Plutôt, qu'on ne pouvait pas le voir. Alors nous nous sommes rapprochés to.Et là, les hommes nous laissèrent et dirent : « OK, ne bougez pas Nous allons entrer dedans. »
P:
Donc, Reme, ils sont entrés dans le vaisseau et qu'est-ce qu'ils ont trouvé?
R:
Ce qu'ils ont trouvé ?Ils ne l'ont pas dit , mais ce que je sais , c'est qu'ils changèrent complètement d'attitude. Quand nous avions descendu la colline vers l'objet accidenté, ils doutaient beaucoup.
P:
Oui, je comprends, je comprends.
R:
Donc , nous étions là assis, et nous les attendions. Ils restèrent 5 ou 10 minutes, puis sortirent. Ils avaient changé d'attitude, complètement d'attitude. Ils étaient presque des personnes différentes. Ils avaient vu quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu avant. Ils sortirent et dirent : »OK. Voici Je veux que vous nous écoutiez. C'est très difficile. Vous allez jurer de ne parler de ceci à personne, ni à votre frère, ni à votre cousin, ni à votre mère, ni à votre père, ni à personne. Nous devons faire très attention, pour la raison, que nous voulons pas que vous soyez inquiétés. Nous désirons que rien ne vous arrive. » Nous avons dit oui et ils nous ont fait confiance et nous prenions cela vraiment au sérieux.
P:
Mais ils ne vous ont jamais dit ce qu'ils avaient vu à l'intérieur?
R:
Non.
P:
Ils ne l'ont jamais décrit?
R:
Ils n'ont jamais dit ce qu'ils avaient vu..
P:
Ils ne l'ont pas fait. Mais évidemment, ils n'ont pas vu de créatures parce qu'elles n'étaient plus là.
R:
Ils ne voulaient pas en parler. Parce que nous leur avions parlé de ces créatures, et demandé si elles y étaient encore et pourquoi nous ne les voyions plus à travers le grand trou. Il n'y avait plus de créatures. Ils répondirent: « Bon, vous savez,elles sont peut-être parties! Peut-être que quelqu'un les a pris. Peut-être...
P:
Y a t-il des indices qui montrent que l'armée y était allée?
R:
Des indices? Nous avons vu quelque chose comme des balayages ou des marques de rateau, mais ce pouvait être un animal, un insecte ou un serpent qui pouvait laisser ces marques.
P: Parce que logiquement si les militaires avaient pris ces créatures, on aurait vu qu'ils étaient venus, en d'autres termes, il sauraient au moins attendu 24 heures pour prendre le vaisseau.
R:
Peut-être étaient-ils venus dans les 24 heures, mais nous ne savions rien de plus, et plus tard, ils ont emmené le vaisseau?
P:
Le vaisseau?
R:
Le vaisseau fut enlevé bien après.
P:
Combien de jours après?
R:
Oh probablement plusieurs jours. D'abord , ils apportèrent une sorte d'équipement pour aménager une route, construire une voie d'accès, amener un camion avec une remorque basse, construire un cadre sur la remorque, amenèrent une grue et mirent le vaisseau sur le remorque.
P:
Il a fallu au moins deux ou trois jours. N'êtes-vous revenu que cette seule fois, à l'endroit? Non, je crois que vous êtes revenu encore une fois le lendemain , même si vous ne deviez pas le faire.
R:
Nous sommes revenus plusieurs fois. José venait avec moi ou sans moi. Vous savez , nous étions des enfants. Nous travaillions dans ce coin. En tant qu'enfants, nos pères nous donnaient un peu d'argent pour faire ce travail. Si ce n'était pas nous, qui l'aurait fait?
P:
En parliez-vous tous les deux? Est-ce pour cela que vous y reveniez?
R:
Oui. Nous y sommes rertournés le second jour. Nous étions curieux.
P:
OK. Donc vous y êtes allés.
R:
Nous y sommes retournés et nous voulions voir ce que nous pouvions trouver. C'était au cours de notre travail ,avant que Faustino et Apodaca retournèrent avec nous.
C'était un après-midi après avoir fait notre travail.
P:
Avant que Faustino et Apodaca retournèrent avec vous?
R:
Exact.
P:
Vous êtes revenus de votre propre initiative le second jour..
R:
Non pas de notre propre initiative, nous travaillions à cet endroit. Nous examinions les barrières à cet endroit.Nous avions quelques barrières à fixer et des poteaux à remplacer. Il y avait du bétail avec des veaux de ce côté là aussi.
P:
Qu'est-il arrivé?
R:
Finalement, nous y sommes allés en fin d'après-midi. Nous étions sur nos chevaux et nous nous sommes approchés d'une direction différente, du côté opposé. Nous vîmes quelques militaires qui ramassaient des choses.
P:
OK. C'est justement ce que je vous demandai avant.. Comment pouviez-vous savoir que les militaires étaient là avant. Vous disiez que les créatures n'étaient plus là...
R:
Les militaires n'étaient pas là tout le temps.
P:
Mais les créatures étaient parties et je pense que les militaires les avaient prises.
R:
Nous n'avons pas vu les militaires les prendre. S'ils l'ont fait ,c'est avant que nous arrivions. Mais nous n'avons pas vérifié le vaisseau, tout ce que nous avons fait c'est descendre et de prendre quelques débris tout près, de les cacher dans une crevasse et d'essayer de les couvrir de terre et de cailloux. Quand les deux jeeps s'en allèrent, il faisait noir et nous rentrâmes à la maison.
P:
Et c'est alors que vous avez décidé de vous en occuper plus tard OK?
R:
Oui, cela faisait partie de nos engagements.
P:
A quoi ressemblait ce matériel, ce matériel que vous aviez caché dans le fossé? Etait-il semblable à des matériaux connus? Du plomb ou de l'aluminium, par exemple?
Aviez-vous pris un morceau de la taille d' une pierre?
R:
C'était un morceau que je pouvais tenir dans la main.
P:
Ca ressemblait à quoi?
R:
C'était dur. C'est le premier jour ,j'avais pris un morceau d'une matière ressemblant à une feuille d'aluminium et je l'ai montré à José. Je me souviens des feuilles d'alu qui venaient des cigarettes de Philip Morris, que ma mère fumait. Je l'avais pris et mis dans ma poche.
P:
Qu'est -ce qui est arrivé après?
R:
Je l'ai utilisé pour réparer le cylindre du moulin à vent.
P:
Donc le second jour , vous avez attendu que les militaires soient partis , et vous avez ramassé quelques morceaux que vous aviez laissés dans la cachette, mais vous n'avez pas vu aucune créature..
R:
Nous étions trop loin du cratère et il commençait à faire noir. Les militaires étaient là , nous les avons vus mais je ne crois pas qu'eux, nous aient vus.
P:
L'objet était toujours là et vous êtes revenus à nouveau avec le père de José et Apodaca.
R:
Exact.
P:
Et vous y êtes retournés et qu'y avait-il? Le vaisseau ...?
R:
Oui , le vaisseau était encore là.
P:
Vous y étiez une fois encore le quatrième jour?
R:
Non, pas le quatrième jour , José vint chez moi pour aller ramasser des piments, du poivre vert, des tomates parce que nous avions un potager et lui non, et que nous remplissions un panier de légumes pour lui . Quand nous sommes arrivés chez lui, nous avons passé par la porte à l'arrière de la maison, parce que nous avons vu une voiture militaire en face et un soldat à la porte de devant qui parlait avec son père. Aussi nous passâmes par la cuisine pour les rejoindre. Faustino dit « venez ici , les garçons! » Nous nous rapprochâmes et il présenta le soldat Sergent R. Avila, et le fit entrer. Le Sergent Avila dit: « Je fais partie de l'US armée et je vous demande la permission d'aller chez vous pour couper la barrière et mettre une porte, parce que nous avons un de nos ballons météo expérimental qui est tombé par inadvertance dans votre propriété. »
P:
Il a dit »un ballon météo expérimental »?
Ces mots-la?
R:
« Un ballon météo expérimental et nous avons besoin de le récupérer et nous vous demandons la permission de le faire. Son père demanda « Pourquoi ne passez-vous pas par la porte pour le bétail, au lieu de couper la barrière? » Il expliqua: « Parce que le matériel que nous allons apporter est plus large que la porte où passe le bétail. On ne pourra pas passer par là. De plus ,vous aurez une nouvelle porte qui ferme et nous garderons une clé. Nous allons couper la barrière et mettre une porte. » Il ajouta « nous vous mettrons une belle porte . Nous avons besoin d'apporter du matériel , quelques outils de creusement et ainsi de suite et voir si nous pouvons niveler une route, pour faire passer un camion , dans lequel nous pourrons mettre le ballon. » Finalement le père de José accepta et ils continuèrent à parler en espagnol. Il dit merci et il s'en alla.Il ajouta « Faites attention que personne n'aille par là , parce que vous savez, c'était très important. Il ne faut pas que personne le sache . Nous ne voulons pas occasionner d' ennuis à personne. Aussi faites attention à ce qu' aucun groupe se rende sur place. » . Faustino répondit »OK »et le sergent Avila commença les préparatifs officiels pour emmener le craft.Le recouvrement ne se passa pas comme on le décrit dans les livres ufologiques, avec beaucoup de personnel en uniforme assisté d'hélicoptères et il n'y eut pas de voiture médicale. Rien de tout ça!
P:
Et ils ne portaient pas de vêtements de protection?
R:
Ils portaient leurs tenues de travail. Ils mirent une tente, et une radio avec de la musique occidentale.
P:
Vous les regardiez?
R:
Oui, nous les regardions chaque fois que nous le pouvions ,le matin et le soir. C'était notre job de maintenir les barrières en état, de surveiller le troupeau et les chevaux. Nous entendions la musique. Il y avait un type de surveillance à la tente et deux ou trois autres, qui ramassaient les débris. Ils les emportaient dans les remorques des camions. Ils avaient des postes de soudure, des lampes à acétylène, et ils taillèrent la falaise pour faire passer l'objet sur le côté. Puis nous nous sommes aperçus qu'ils faisaient cela pour le descendre sous le pont autoroutier àsuivant un angle de 45 degrès .
P:
L'ont-ils attaché ou mis une bâche dessus?
R
Oui, ils ont mis une bâche dessus.
P:
Et attaché?
R:
Non.
Ces soldats étaient des enfants Ils allaient beaucoup au bar de la chouette et au café, souvent.
P:
Qu'est ce qu'est la Chouette?
R:
Le bar de la Chouette, et le café. Ils étaient tous les deux tenus par Estanislado Miera. Dans le parking, il y avait un poteau de basket ,où on jouait. Ils avaient ce qu'on appelle une fontaine avec des glaces et des coktails. Il y avait aussi un juke -box. C'est là où les soldats passaient leurs loisirs. Donc nous y allions pour y jouer au cerceau et quelquefois Estalinodo sortait et nous demandait de leur donner un coup de main. Parfois nous l' aidions et nous faisions les hamburgers, la vaisselle ou nettoyions les lieux.
P:
Donc, ces types y allaient.
R:
Oui certains y allaient pour déjeuner, d'autres y allaient pour dîner.
P:
Et vous les avez vous vu ramasser les débris du site du crash.
R:
Oui.
P:
Laisons le vaisseau et dites moi comment vous avez obtenu ce métal.
R:
Le dernier jour, ils ont apporté une petite grue de 4,5m. à 6m. J'imagine et ils ont chargé le vaisseau sur la remorque du camion..
P:
Est-ce qu'ils vous voyaient?
R:
Je ne crois pas qu'ils nous voyaient, ou qu'ils faisaient attention à nous.
P:
En somme, vous faisiez partie de la scène.
R:
Oui, vous savez , ils ne nous regardaient pas et il y avait de la végétation de chaque côté de la colline, et nous n'étions pas grands et c'était facile pour nous, de nous cacher. Nous n'allions pas près d'eux et nous ne leur parlions pas. Oh, parfois nous leur parlions au café, mais pas beaucoup parce que nous n'avions rien en commun. Le travail qu'ils faisaient n'avaient pas d'importance à leurs yeux. Il ne semblait pas y avoir beaucoup d'amitié entre eux. Nous ne croyons pas qu'ils savaient combien cet objet était important ,et à ce moment-là, nous non plus.
Des années plus tard, un des soldats se maria avec une des cousines de José.
P:
Vous dites que l'un d'eux épousa la cousine de José et la première question qui me vient, est: A-t-il parlé de l'incident?
R:
Avec José?
P:
Non.
R:
Avec le père de José?
P:
Le militaire a parlé avec le père de José. Vous souvenez-vous de ce qu'il a dit?
R:
Je n'étais pas là , mais José le sait.
J'ai l'impression qu'avec les années il devenait plus commode de dire qu'il s'agissait d'un ballon météo.
P
C'est ce qu'il disait: un ballon météo .Mais il ne pensait pas que ce l'était. Je crois qu' il n'a jamais dit quoi que ce soit de plus et jamais révélé ce qu'il a vu à l'intérieur!
R:
Je ne crois pas qu'il le savait. Il faisait juste son job, ramassait les débris, terminait son service militaire pour rentrer à la maison. La guerre était finie et beaucoup de soldats avaient été réquisitionnés pour ces derniers 90 jours.
P:
Il ne savait pas ,aussi son job était seulement de faire de la récupération. Mais il pensait que ce n'était pas un ballon météo. OK.Ainsi, vous alliez au café et tout ce qui se passait...
R:
Nous allions au café boire un coke et écouter de la musique.Il semblait que ces types ne soient même pas au courant que nous existions. Ils étaient comme des robots. Pour nous, cela se comprenait. Et le dernier jour, José et moi nous sommes allés sur le site, nous nous sommes assis sur la bruyère où ils ne pouvaient pas nous voir. Nous les avons regardé conduire le camion en dehors de la route, prendre une bache et la fixer parfaitement sur les côtés. José dit: Je crois qu'ils vont l'emmener aujourd'hui. Je dis oui, comment allons nous nous souvenir?
P:
Vous avez dit cela?
R:
Oui pendant la guerre nous perdions tant de proches que nous cherchions à trouver quelque chose pour se rappeler d'eux, quand nous disions nos prières. Parce que lorsqu'ils mourraient à la guerre , on ne récupérait rien d'eux. On ramenait le cercueil plombé flanqué de deux gardes et on le brûlait. José me dit qu'on allait les laisser partir ,attendre un peu, puis qu'on y retournerait.On attendit et ils s'en allèrent. Ils avaient leurs camions militaires et ils partirent. Nous savions où ils allaient .Ils étaient partis pour un bout de temps. Nous sommes retournés sur le site et nous avons retrouvé le raccourci. Ils étaient passés de l'autre côté et ils ne savaient même pas qu'il y avait un raccourci. Aussi nous nous sommes frayés un chemin jusqu'à l'objet, derrière le camion et nous nous sommes arrétés. Si nous faisions un pas de plus ,il y avait une profondeur d'un mètre. Peut-être que nous nous sommes trompés de quelques dizaines de cm, mais nous avons mesuré 7,50m. à 9 m. sur 4,20m de hauteur. Et nous avons regardé la partie souterraine du vaisseau , que nous n'avions pas encore vue.C'était enfoncé dans la terre. Enfin nous pouvions voir la chose entière .Dieu, c'était un monstre, c'était gros!
Nous pouvions voir la base et à la base il y avait trois petites indentations des sortes de sillons dessous, de chaque côté.
P:
C'était peut-être des pieds d'atterrissage. Peut-être escamotables.
R:
Peut-être.
P:
Alors José dégagea un peu la bâche et on vit l'ouverture sur le côté du vaisseau et pendant que je maintenais la bache ouverte, José sauta dans l'ouverture.
P:
A l'intérieur du trou?
R:
A l'intérieur du trou!
P:
Il est donc allé à l'intérieur du trou et vous écartiez la bâche pour éclairer un peu l'intérieur?
R:
Au début, on ne voyait rien.
P:
Mais pouviez-vous voir les formes, s'il y avait des pièces, si le pourtour était lisse, s'il y avait des panneaux? Expliquez moi.
R:
José a dit qu'il y avait des rebords de plusieurs dizaines de cm.
P:
Il n'a pas vu de panneaux, comme des panneaux de contrôle?
R:
Il n'a pas vu de panneau,de grand panneau.On a parlé seulement d'un panneau de 75 cm.environ.
P:
Etait-il attaché au mur, ce panneau?
R:
A la cloison peut-être? Au mur arrière.
P:
C'était un panneau à l'intérieur, formant cloison, dites-vous? Etait-il contre le mur ce panneau?
R:
Il était attaché à la cloison.
P:
A la cloison.
R:
Oui.
P:
OK.
R:
C'était le mur arrière pour nous.
P:
A-t-il pu pousser cette chose? Je pense qu'il l'a poussé?
R:
Il a essayé de la secouer mais il n'a pas pu et il est allé chercher une barre de traction...
P:
De la remorque du tracteur...
R:
Quelque chose comme un levier. C'est appelé :barre de traction dans l'industrie du camionnage et c'est utilisé pour tester la solidité de chaînes tirant une charge avec une remorque de tracteur.
P:
Vous décrivez les fixations et elles étaient comme...
R:
Oui, de manière plus rapide.C'était une fixation en forme de dents de scie qui étazient dans les trous et c'est ce qui attachait cette sorte d'objet en crochet sur le panneau localisé sur la paroi.(mur réel)
Les fixations semblaient jaunes...
P:
Les fixations semblaient jaunes? Ma question suivante est :avez-vous vu d'autres couleurs? La couleur argentée des fils que je compare à des cheveux d'ange...
R :
Du jaune.
P:
Les attaches étaient jaunes Avez-vous vu d'autres couleurs à l'intérieur? Des fils argentés, comme ce que j'appellerai, des cheveux d'ange?
R
Pas de sièges. Rien. Il peut avoir été nettoyé ou peut-être qu'il n'y avait rien! On ne voyait ancun appareil comme des outils de mesure, des pendules, des volants de conduite, des pédales de direction, quelque chose comme cela.
P:
Etait-ce gris à l'intérieur?
R:
La partie basse était plus sombre que la partie haute. Gris clair.
P:
Mais est-ce que vous aviez peur d'être découverts ou étiez relaxés parce que vous saviez où étaient partis les militaires et que c'était loin, donc que vous pouviez prendre votre temps?...
R:
Nous essayions de nous dépêcher, car nous avions peur d'être découverts. Relaxés? Vous savez, nous étions des enfants. Je n'ai jamais été aussi relaxé depuis.
P:
Vous pensez que c'était plutôt du métal lourd?...Non pas vraiment? Etait-ce à votre avis, un métal terrestre? Vous ne pouvez le dire. Mais le morceau comme de la matière d'emballage Philip Moris, était différent. Il venait d'où?
R:
Quand il y a eu l'accident, nous sommes allés sur le site du crash. Il y avait quelques brins de métal qui ressemblaient à des cheveux d'ange. On l' utilisait, quand les gens n'avaient pas de lumières pour décorer le sapin de Noël. Cette matière ressemblait aux cheveux d'ange. J'ai aussi trouvé un morceau de métal brillant.
P:
Il était à moitié attaché?
R:
Sous une pierre, où je l'ai vu d'abord. Je l'ai désincrusté. Il avait sa propre forme. Je l'ai plié et il s'est déplié, bizarre.
P:
Combien de morceaux avez- vous jetés dans la tranchée?
R:
Nous y avons jeté pas mal de morceaux!
P:
Ce sont eux que je serai curieuse de voir.
R:
C'est ce que beaucoup de gens aimeraient tenir dans leurs mains.
P:
C'est très intéressant. Vous disiez qu'il avait sa propre forme...
R:
Je veux dire que si on le pliait, il revenait dans sa forme originale.
P:
C'est vraiment intéressant. C'est ce qu'on disait des morceaux de Roswell, ce que Jesse Marcel junior racontait des morceaux que son père avait ramenés à la maison . Il les avait étalés sur le sol de la cuisine. Il y en avait beaucoup.
Semblait-il rayonner?
R:
Je ne savais pas comment était un rayon « optique » .
P:
Vous n'avez pas vu de rayons de forme structurée?
R:
Je ne me rappelle pas.
P:
Vous êtes donc entrés à l'intérieur ? Puis vous êtes sortis? Commbien de temps y êtes-vous restés?
R:
Je ne sais pas . Pas très longtemps.
C'est ce qui était dans le vaisseau, quand nous y sommes allés. Nous n'avions pas l'électricité à la maison, aussi quand vint Noël, nous avons décoré l'arbre avec des choses non électriques, comme des pop corn, des objets givrés, du papier alu, et des cheveux d'ange. Cette année-là , nous avons mis les cheveux d'ange du vaisseau accidenté du ranch Padillo. Vous savez ce que c'est?
P:
Oui, je sais exactement ce que c'est.
R:
C'est ce que nous avions. C'était complètement répandu à l'intérieur du vaisseau.
P:
OK. J'ai entendu une autre histoire et on m'a dit qu'il s'agissait de fibres optiques brûlées. Ce sont des fibres optiques.Comme des cheveux d'ange blancs. Parfait. Parce que ce sont des parties du mécanisme du vaisseau. Et Charles Hall m'a dit qu'il avait vu aussi un vaisseau avec un trou rempli de cette matière...
Fin de la première partie de la cassette.
Partie 2:
P:
Donc ,vous vouliez avoir un morceau de métal.
R:
Et nous l'avons pris.
P:
Lorsque vous discutiez ensemble étant enfants, parliez-vous des êtres?
R:
Oui, leurs têtes ressemblaient à des « Campamocha ». C'est ce qu'on a vu.
P:
Vous voulez dire que vous les avez vus, et qu'ils étaient comme des insectes
R:
Oui, ils nous semblaient très moches au début. Leurs têtes ressemblaient à des Campamocha.
P:
Voulez-vous dire le mot en anglais?
R:
La plus proche traduction serait: un diable, un insecte, une mante religieuse.
P:
Oh ce pourrait être...
R:
De gros yeux saillants...Vous savez. Tout le monde les appelle les gris, mais je n'ai pas vu de gris, donc je ne sais pas.
P:
Mais ce peut être tout à fait autre chose...
R:
Ils avaient de gros yeux saillants. Je ne sais pas s'ils mesuraient vraiment 1,20 m. de haut, mais j'ai pensé à cette taille.1,2m et ils étaient très minces, des bras comme des aiguilles...
P:
Je ne connais pas l'expression « mince comme une aiguille »
R:
Je ne sais pas combien de doigts.
P:
Vous disiez, ils semblaient glisser. Avaient-ils des vêtements, et...
R:
Oui, ils portaient un justaucorps très serré ou c'était leur peau .
P:
Quelle couleur le justaucorps? Grise.
R:
Oui gris clair.
P:
Et leur tête était plutôt grosse ? proportionnellement?
R:
La tête semblait assez grosse et ressemblait à un campamocha.
P:
OK. C'est OK.
R:
Elle n'est pas comme ils disent.
P:
Non, non, je comprends, non non .Parce que j'ai déjà entendu cela. Elle avait des bosses, n'est-ce pas?
R:
La tête avait des bosses et de gros yeux. Et une sorte de fente pour le nez...On ne voit pas le nez au départ, parce que les yeux sont trop volumineux. Le corps n'était pas gros, vous savez, mince,ça veut dire fragile. Ils étaient de faible constitution.
P:
Si vous en voulez un, je peux vous faire un dessin d'eux , mais Campamocha, le décrit très bien.
P:
Et vous disiez qu'ils glissaient à l'intérieur , plutôt que marcher ou courir. Ils semblaient glisser.
R:
Il le semblait. Ils se déplaçaient d'un point à un autre.
P:
Mais vous saviez quelque chose par eux. Ils s'étaient comme connectés à vous, d'une certaine façon. Bien , vous disiez que des images venaient dans votre tête.
R:
Oui, j'en suis sûr.
P:
Vous savez, on ne voit pas les yeux, à moins que les yeux vous regardent .
R:
José et moi regardions le vaisseau, avec les jumelles. Il était tourné vers nous mais je ne regardais pas directement dans ses yeux , d'après ce que je me rappelle. Il était assez loin. Je comprenais , mais ce que nous ressentions était de la peine. Nous étions réellement désolés pour eux, parce que nous ressentions leur douleur. Ils semblaient comme nous, des enfants!
P:
Oh OK. C'est certainement intéressant, Rème. Je n'ai pas de référence, de cas semblable pour comparer.
R:
Il me semblait qu'ils souffraient.
P:
Ils souffraient et ils savaient ce qu'ils voyaient dans vos yeux. Avez-vous parlé d'eux , vous et José?
R:
Oui. Nous étions ensemble et nous en avons parlé quand nous étions enfants ,c'est certain.
P:
Oui.
R:
Oui. Nous parlions d'eux, nous étions sûrs que personne n'était aux alentours
P:
D'eux , les êtres?
R:
Les créatures. Peuvent-elles parler?
P:
Non. Que disait José sur les êtres?Je sais ce que vous, vous ressentiez quelque chose .
R:
Que disait-il sur eux? Ce qu'il sentait? La même chose que moi. Oui. Etait-il désolé pour eux? Pas autant que moi, mais il l'était. Nous étions terrifiés quand nous les regardions, parfois on voulait se rapprocher, parfois on était dégoûté ou on était malheureux pour eux. Normalement on est désolé pour des amis, des parents proches s'il leur arrive quelque chose. Je ne connaissais pas ces créatures. Nous étions curieux.C'était des étrangers, nous ne savions pas qui, ils étaient mais nous savions qu'ils étaient différents.
P:
Oh OK. Donc ,vous sentiez leur émotion.
R:
Et on entendait les sons! Nous avons essayé d'écouter d'où venaient les sons. Nous avons pensé qu'ils venaient d'eux.
P:
Probablement. Combien de temps pensez-vous que votre expérience a duré?
R:
Tout le temps qu'ils restèrent là.
P:
Et?
R:
Probablement une demi-heure à trois quarts d'heure.
P:
Vous êtes restés une demi-heure à trois quart d'heure, à l'endroit ,où ces êtres étaient? Vous n'aviez pas peur?
R:
Nous avions peur. Oui!
P:
Et vous êtes quand même restés?
R:
Nous sommes restés. José était curieux sur les créatures aussi. Il voulait les aider. Oui, José essaya de me dire en allant dans l'objet, qu'il fallait les aider et j'essayais de 'en empêcher. Pourtant je me sentais concerné aussi.l
P:
José y est-il allé et...
R:
Nous ne savions pas ce que c'était, qui ils étaient et ce qu'ils faisaient ici. Je ne me sentais pas tranquille.
P:
Vous vous demandiez comment l'expérience allait finir...J'imagine ce que ça devait être...
De l'inquiétude d'abord. Puis l'angoisse...Je pense que les gens ordinaires auraient eu peur et se seraient sauvés, quand ils les auraient vus. Mais vous êtes restés...
R:
Quelque chose nous retenait là.
P:
Quelque chose vous retenait . Parce que vous vouliez comprendre.
R:
Oui, nous voulions comprendre.Ensuite , nous sommes partis, nous sommes rentrés au ranch.
P:
Vous n'avez pas noté de signes écrits, ou de hiéroglyphes sur le matériel ? Trop rapide peut-être pour le voir! Vous les avez-vu glisser d'un côté et d'autre et combien étaient-ils? Trois ou quatre?
R:
Oui, trois ou quatre.
P:
N'avez-vous rien entendu? Vous avez seulement entendu ce son haut perché? Bon, leur vaisseau était accidenté.
R:
Il y avait encore du brouillard à cet endroit et il était partiellement enterré.
P:
Vous avez pris un morceau dans le vaisseau, alors qui l'a gardé?
R:
C'est José qui l'a gardé probablement deux jours, puis il me l'a apporté et je l'ai caché sous le plancher de la remise près de la route, où ils campaient chaque nuit. José m'avait dit que quelques soldats avaient contacté son père et lui avaient demandé la permission d'utiliser sa cabane à outils et sa maison et il ne voulait pas que son père ait des ennuis.
P:
Et alors?
R:
R:
Les militaires allèrent dans la remise et la maison. Ils pririrent du métal ,des ballons météo et donnèrent un reçu. du matériel qu'ils avaient entreposé.
Puis le berger, un ami de longue date de mon père vint en ville, pour parquer le troupeau dans les stalles à bestiaux, où les bêtes restaient une nuit avant leur transport par chemin de fer, le lendemain. Et expédié. En fait , nous l'avons accompagné dans la remise, où ils campaient la nuit et qu'ils utilisaient pour faire et manger une bonne soupe et nous les avons rejoint pour le dîner. Puis nous sommes rentrés à la maison. Le jour suivant, le berger alla à la remise et donna un petit agneau à mon père . Quand José et moi avions pris le petit objet du vaisseau comme souvenir, nous l'avions appelé « Tesoro ». Nous étions les seuls qui connaissions le nom. Traduit, cela devint trésor.
P:
OK. Trésor.
R:
C'était notre trésoro. Le berger vint à la maison , le matin pendant que nous terminions notre déjeuner. La maison où mon père travaillait, était en congé, et il n'était pas au courant de notre secret bien gardé. Le berger frappa à la porte. Je répondis et il dit : « Puis-je parler à votre père? - Bien sûr. Entrez! » Père dit: « Venez Pedro, vous allez prendre une tasse de café. Nous finissons juste de déjeuner. » Il s'assit et dit: « Alejandro , vous savez, je vais devoir quitter cet endroit-. Pourquoi?-Bien, vous savez la nuit dernière , j'étais endormi et je me suis réveillé. J'ai vu cette lumière dehors, il y avait une lumière dehors et...
P:
Qui est cet homme?
R:C'est Pedro , le berger.
P:
Le berger. OK.
R:
Un bon ami de mon père.
P:
OK. OK.Il a vu cette lumière.
R:
Et il a dit:J'ai regardé dehors et ensuite j'ai vu ces trois « cafards » dans ma chambre, dans ma maison avec la porte fermée. Et il montra du doigt le plancher et il parla de Tesoro.
P:
Oh non. Vous ne m'aviez pas dit cette partie de l'histoire! C'est incroyable ! Oh mon Dieu!OK et là...
R:
Et ils montraient l'endroit du doigt . Et il disait: « Tesoro. Il y a un trésor là -dessous. »
P:
OK
« Ces types ont fait cela, dit Pedro, et j'ai sorti mon fusil et je l'ai braqué sur eux. Parce qu'ils n'avaient rien à faire chez moi. J'ai pris mon fusil et ils sont partis. Mais vous savez , ils sont passés à travers le mur. Pouvez-vous croire cela, Alejandro? ».Mon coeur battait et je priai silencieusement. Je ne voulais pas créer des ennuis et mon père ne savait rien de l'expérience du ranch Padilla.
P:
OK
R:
Mon père répondit « entendu! Pedro»Puis il dit à mon frère aîné, Dave, allons -y, prends une pelle et un levier.
P:
Le frère aîné de qui?
R:
Le mien.
P:
Le vôtre. OK.
R:
Il attrapa le levier, il montra le plancher et il fit un pas et dit: « -Où? Et Pedro montra :-Là! Juste dans le centre de la pièce. » Je priais silencieusement. Dieu! Je souhaitais qu'ils ne le trouvent pas. Il creusa au centre et il ne trouva rien. Et il creusa autour avec la pelle et il n'y avait rien. Il dit : « il n'y a rien ici. » Avec les ongles, il râclait les côtés .Puis mon père dit : « Il ne s'est probablement rien passé ici. Ne vous faites pas de souci avec ça, s'il y a quelque chose, dites le moi et nous le réglerons à ce moment-là. »
Tout le monde était content et ce fut la fin de l'épisode . Je vis José , le jour suivant à la poste, et je lui dis: « hé viens chez moi et reprends le tesero, il se passe trop de choses avec lui. » Il est venu , il l'a repris chez lui et il l'a mis avec d'autres babioles dans le sous-sol de sa maison. A l'époque, il y avait de l'espace sous les maisons à cause des inondations. Donc José mit le tesoro dans quelques boites sous sa maison et il reposa là , jusqu'en 1963, quand ils revint après être allé en Californie .Il était parti pour la Californie à la fin de 1954. En 1963, il revint pour réparer le moulin , puisqu'il avait acheté quelques parts du moulin. Le gardien buvait beaucoup et José eut du mal à le trouver. José décida d'emporter toutes les boites en Californie et les mit dans son grenier dans son garage.en Califonie. La plupart du contenu de ces boites était de vieux plats, des bouteilles, des anciens papiers des lettres, des revues et de la camelote sans usage. C'est là que tout resta, jusqu'en 2001-2002 quand j'ai rencontré son fils sur Internet, qui m'informa que le nom de son père était José et qu'il venait de San Antonio. Je l'ai appelé et nous avons évoqué tous nos souvenirs de jeunesse
et parlé d'un objet qui avait la forme d'un avocat, qui avait eu un accident sur le ranch où, petits garçons, nous surveillions une vache prête à vêler. Peu importe le nom de ce que que nous avions pris dans cet objet: Del Oroso, Soccoro, Ah! Tesoro. Oui c'était cela Tesoro! « Tu sais quoi, dit José, il doit être encore là, reposant dans le grenier, il y a si longtemps que je l'avais oublié. Laisse moi y aller voir et savoir si je le trouve ».
P:
Le véritable petit objet, dont vous vous rappelez? Le vrai ? OK.
R:
Oui. Tresoro. Il le trouva et il l'expédia.( Fed-Ex(?)
P:
Il vous l'a expédié parce que vous le vouliez., n'est-ce pas?
R:
Oui, parce que je désirai que l'on fasse des tests.